The Lemon Queen
EP 1
SORTIE LE 8 JUIN 2015
A l’heure où la scène garage/ Psyché/ Shoegaze a le vent en poupe, les Lemon Queen défendent leur bastion électrop-pop, depuis Angers, avec un aplomb sans faille. Décrire la musique de François (guitare- clavier-chant), Guillaume (guitare-clavier-chœurs), Gonnzal (basse- chant) et Simon (batterie-chœurs) sans utiliser une seule fois les mots « pop », « fun » et « décomplexé » tient du pari impossible…
Pour le côté fun et décomplexé, une seule écoute de leurs premières compositions, devrait suffire. « Dance Again » (parfait roulage de pelle entre les Bee Gees, MGMT et Franz Ferdinand) ou « Sailing In A Wild Love» fonctionnent ni plus ni moins comme des tubes venus d’Outre-manche. « The Guardian », d’ailleurs, ne s’y trompe pas, évoquant « un groupe à suivre de très près, pourvu de mélodies accrocheuses ». Nappes de synthés triomphantes, chœurs haut-perchés: le son du groupe ne s’embarrasse d’aucun faux-semblant et prêche l’évidence pop. De leur passé d’apprentis rockers ou de gamins découvrant la discothèque du grand-frère, les Lemon Queen ont délibérément choisi de n’en garder qu’une vision hédoniste et glamour, activant d’imaginaires stroboscopes par le biais de rythmes contagieux, de guitares bubble gum et de sonorités synthétiques évoquant autant la scène new wave des 80’s que les plus belles heures de la « french touch ».
C’est d’abords sur scène que les Lemon Queen donnent toute la mesure de leur talent. La construction de leurs sets ne doit rien au hasard. Habiles jeux d’ombres et de lumière, parfaites variations de rythmes entre séances d’hypnose et longues montées d’adrénaline : Séduite, la salle angevine du Chabada les invitent au sein de son équipe espoir, et Téo Durand, ex-manager des Pony Pony Run Run, les prend sous son aile… La musique du groupe se voit utilisée pour quelques synchro publicitaires et, surtout, les concerts s’enchainent : une quinzaine de dates parisiennes, une finale (victorieuse !) du prix Ampli Ouest France 2012 sur la scène du Chabada, le Midem, les Transmusicales de Rennes, les Francofolies, le Printemps de Bourges… Début 2014, un des plus grands labels français finit par craquer et signe les Lemon Queen pour trois albums. Mais alors que le groupe s’apprête à rentrer en studio, il se voit contraint d’attendre de nombreux mois suite au départ d’une partie de l’équipe artistique. Apres une année d’attente, ne sentant pas le soutien espéré, le groupe n’a plus d’autres choix pour aller de l’avant que de quitter le label. Une année de questionnements, sans concerts, sans promo ni visibilité, mais pendant laquelle ressortiront une 20aine de nouveaux titres…
Avril 2015 : au sein d’une scène angevine en pleine effervescence, et en préambule à leur retour sur scène, les Lemon Queen reviennent en force par le biais d’un E.P 4 titres numérique au son reconnaissable entre mille. Intro de guitare funky sur « Miami » : les nappes de synthés jouent les lignes d’horizons sur le bleu turquoise d’une mer d’huile. Retour de plage, douche tiède et fin de soirée en club lounge sur « Magical ». Daft Punk salue les Beach Boys. Les filles sont belles, elles dansent au ralenti. Lumières tamisées et salons/ alcôves pour Very Happy People… Avec « Dans ma tête », et son chant en français, le groupe se rappelle aux bons souvenirs de Air et sort du night club la tête basse. Il n’y aura pas d’after. Ballade mélancolique au petit matin. Alors ? Alors autant partir ailleurs, loin, très loin. Sur « Sweeten Sorrows » et ses gimmicks de synthés orientaux, les chœurs agissent comme un bain de vapeur relaxant. Fermez les yeux. Et pressez de nouveau la touche «Play»…
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