NOTES FROM THE UNDERWORLD 

C’est en 1990 qu’Angelina Moysov quitte sa Russie natale pour les Etats-Unis. Elle s’installe avecsa mère sur la côte ouest, et fait quelques années plus tard la rencontre d’un musicien local, Tom Ayres.

Entre la jeune chanteuse russe et le guitar hero californien, le courant passe à merveille ; de cecouple improbable – elle se passionne pour la culture tzigane et la pop européenne tandis quelui ne jure que par le garage rock sixties – naît un groupe, baptisé « The Persephone’sBees », d’après l’un des vers du poète russe Osip Mandelstam.

C’est dans un premier temps la qualité de ses prestations scéniques qui vaut au groupeune reconnaissance locale : dans toute la région de la baie de San Franscisco, The Persephone’sBees devient très vite Le groupe à voir.

La rencontre avec le producteur Eric Valentine (Smashmouth, Queen of the stone age…) s’avèreensuite décisive : signature chez Columbia, puis enregistrement de « Notes fromthe Underworld »,leur tout premier album.

Les qualités d’écriture d’Angelina et les arrangements toujours pertinents de Tom, associés à lagrande inventivité de la production d’Éric Valentine, font de ce disque une sensation dans lemonde de la pop US. Les critiques sont enchantées par la fraîcheur de l’ensemble,par son évidence mélodique et sa sophistication instrumentale.

Plusieurs titres de l’album se retrouvent ainsi sur différentes bandes originales de films à grosbudget (Ma sorcière bien aimée, Nancy Drew) Des séries TV (weeds, Sopranos) et de nombreuses publicités (Gucci, J.C. Penney, Les hôtels Hilton). En France le morceau “Nice Day” résonne déjà dans toutes les têtes grâce aux campagnes des Pages Jaunes .

L’album sort enfin en France sur le label Kuskus le 16 Février 2009.

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