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Stephen Fretwell

« MAGPIE »

MAGPIE

Stephen Fretwell est né en 1982. Il a grandi à Scunthorpe, une ville qu’il a un jour décrite comme étant ‘sans âme’. Il y est allé à l’école, trouvant le temps d’effectuer une succession de petits jobs d’adolescent (dont un travail dans un abattoir – il n’a pas tenu très longtemps). Adolescent, il persuade ses grands-parents, après deux années de harcèlement, de lui prêter la vieille guitare qui traînait chez eux (sa grand-mère lui fait jurer de la ramener chaque week-end pour qu’elle puisse vérifier qu’il en prend bien soin). Le père de Stephen demande à un de ses amis d’apprendre à jouer à son fils. L’ami fait alors découvrir à Stephen la musique de Bob Dylan et, peu de temps après, celui-ci commence à écrire des chansons pour lui-même, les enregistrant pour des amis et imaginant les albums qu’il fera un jour.

 

Finalement, Stephen s’échappe de Scunthorpe pour Salford, dans le but d’étudier à l’université de cette ville. Après avoir tenu deux jours pleins à l’université, il décide que Manchester est plus intéressante sans les études et se jette dans la musique à plein temps. Son histoire d’amour avec Manchester, une ville dont la musique l’avait toujours attiré, s’épanouit.

 

“J’avais l’habitude de regarder les gens dans le bus 68, à Manchester, et je pensais ‘Jésus. A Scunthorpe, ils se feraient casser la gueule s’ils portaient des trucs comme ça et ici, ils sont respectés, voire même célébrés !’”, se souvient-il, “Et ça me donnait l’impression que je pouvais tout faire. Je n’avais rien à expliquer ou à justifier, je n’avais pas à m’excuser – je pouvais simplement choisir de faire ce que je faisais et voir comment réagissaient les gens.”

 

Et les gens réagissent presque immédiatement. La beauté, simple et pure, de sa musique, la clarté de sa voix typique du Nord de l’Angleterre et, par-dessus tout, ses textes – cinglants et poétiques, extrayant chaque goutte d’émotion de ses chansons sans jamais verser une seconde dans le mélodrame – créent rapidement un buzz sur la scène locale. Voici un garçon de 20 ans qui chante avec expérience des chansons comme « Emily » et « Run », laissant filtrer une lassitude acide vis à vis du monde qui pourrait faire croire qu’il est bien plus vieux, mais qui, d’une certaine façon, sont suffisamment fraîches pour conserver l’étincelle de la jeunesse, de quoi faire honte à beaucoup d’artistes plus âgés. A l’âge de 21 ans, les lecteurs de City Life Magazine l’élisent meilleur artiste scénique de la ville. Des premières parties régulières d’artistes plus importants passant en ville et, de façon significative, une tournée en ouverture des héros locaux de Elbow, le préparent au succès à l’échelle nationale. Son premier disque – qu’il décrit comme “celui que j’ai fait pour me prouver que je pouvais en sortir un vrai,” le classique 8 Songs, est un chef-d’œuvre dépouillé. Alors qu’il est publié par un ami qui croit au talent de Stephen, sur son tout nouveau label Northern Ambition, la demande dépasse largement l’offre. Effectivement, 8 Songs est aujourd’hui très difficile à trouver, à moins que vous n’ayez envie de dépenser plus de 50 euros pour en acheter un exemplaire sur Ebay. Il est ensuite suivi de deux disques auto-financés, plus étoffés, enregistrés avec un groupe, le EP Something’s Got To Give et le mini album The Lines (sortis sur le label Tape Recordings) en 2003, qui aident tous deux Stephen à attirer l’attention de la presse nationale.

 

Les disques sortis sur Tape Recordings marquent également une autre étape importante de son développement – le fait de jouer avec un groupe. Contrairement à ce qui se passe lorsque certains artistes solos utilisent des musiciens d’accompagnement comme des béquilles pour soutenir leur musique, le groupe de Fretwell, aux talents divers (le batteur Jay Sikora a également produit les trois premiers disques de Steve), travaille de façon organique, en adéquation parfaite avec son don pour l’écriture des chansons et des arrangements, ajoutant des textures aux morceaux sans recouvrir l’émotion fragile qui se trouve au cœur de ceux-ci par un étalage de prouesses instrumentales. C’est une chose difficile que de savoir jouer tout en retenue, et les musiciens de ce groupe le font mieux que quiconque.

 

Ayant maintenant atteint l’âge très avancé de 23 ans et signé sur Fiction Records, Fretwell s’apprête à publier son premier album, Magpie. Celui-ci a été enregistré aux studios Abbey Road de Londres, pendant ce que Fretwell décrit comme l’une des périodes les plus incroyables de sa vie. Plutôt que d’être intimidé par l’illustre histoire de ces studios, il semble que Stephen ait été encouragé à livrer son meilleur travail à ce jour. Il flotte sur les chansons de Stephen un parfum de Dylan (bien sûr), de Beatles, de Cohen, et même de jazz et de swing, mais une sensibilité mélodique presque surnaturelle et le caractère absolument inimitable de sa voix font que son travail transcende ces influences et reste totalement original.

 

Avec un album live en route (enregistré lors d’un concert légendaire de l’été 2004 au Night and Day de Manchester), et un public de fans de plus en plus important, Fretwell a maintenant le monde entier à portée de main.

 

www.stephenfretwell.com

www.fictionrecords.co.uk

 

 

Discographie:

 

Décembre 2002: 

8-Songs – Northern Ambition (Nam001)

Album solo acoustique de 9 chansons, uniquement publié en vinyle 10” (édition limitée à 1000 exemplaires)

 

Mai 2003 

Something’s Got To Give EP – Tape Recordings (Tape001/1b)

EP trois titres publié en CD et en vinyle 7”

 

Août 2003

The Lines – Tape Recordings (Tape002/2b)

6trk Mini Album CD / 10”

Mini album 6 titres publié en CD et en vinyle 10”

 

 

‘..il est facile de remarquer des artistes ou des groupes qui ont été de façon évidente influencés par le célèbre troubadour inquiet [Nick Drake], mais en trouver un qui réussit réellement à capturer la même beauté  pastorale s’avère une tâche bien plus difficile. Ce qui est exceptionnel, c’est que Stephen Fretwell y arrive avec aplomb : des chansons comme ‘Throw it all away’ et ‘Run’ sont des joyaux idylliques et merveilleusement laconiques qui ne sonnent a aucun moment comme de simples copies sans originalité..’

rollingstone.com

 

Stephen Fretwell est un singer-songwriter basé à Salford qui vient juste de sortir un EP à la beauté sublime, ses chansons rappellent Dylan, Drake et le Lennon de l’époque « Instant Karma » ainsi que, de façon moins évidente, le « Easy » des Commodores ou Al Stewart, confirmant ainsi que Fretwell possède un talent vraiment très particulier…

The Sunday Times (culture)

 

Ses arrangements sont aussi dépouillés que ceux de Nick Drake, mais sa voix, riche et expressive, oblige à une réévaluation du travail de ses aïeux. Ce n’est pas un mince exploit, et ceci le désigne comme quelqu’un de réellement très spécial…

Logo Magazine

 

Souvent impressionnant, le falsetto de Fretwell provoque des frissons, ses ornements jazz ajoutent du style,  mais ce sont son énergie et son authenticité, son mordant furieux, sa lassitude titanesque, ses textes réalistes et éloquents, qui placent ces chansons résolument à part.

NME