Young Gun Silver Fox
« CANYONS »
Sortie le 20 Mars 2020
Légére Recordings / BigWax
Les canyons sont des lieux de mystère et de beauté. Ce qui est intéressant, c’est que s’ils sont l’une des grandes merveilles de l’histoire de la planète Terre et attirent des scientifiques de toutes sortes et toutes disciplines, ils ont également été une retraite populaire pour les artistes et les musiciens. Vous aurez entendu parler de Topanga Canyon, Rickie Lee Jones et de Chicago enregistrés ici. Laurel Canyon est encore plus connue, un endroit mythique où Crosby, Stills & Nash ont développé leur son vocal unique tout en traînant chez Mama Cass. Ou était-ce dans la maison de Joni Mitchell sur Lookout Mountain ? Ok, vous voyez le tableau. Il se passe quelque chose d’inexplicable, presque magique dans les canyons.
C’est peut-être pour cela qu’Andy Platts et Shawn Lee pensaient à « CANYONS » lorsqu’ils ont écrit et enregistré leur troisième album sous le nom de Young Gun Silver Fox. Avec « West End Coast» et «AM Waves», ces deux musiciens, chanteurs, auteurs-compositeurs, arrangeurs et producteurs très talentueux ont déjà exploré tous les aspects de la Westcoast, AOR, Softrock et Boogie. Mais – surtout si vous êtes dans l’âge d’or de ce son qui s’étend de 1976 à 1984 – vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas de retour une fois que vous avez commencé à creuser ces délices musicaux inconditionnels avec leurs compositions intemporelles, leur musicalité intouchable et leurs arrangements raffinés. Les grands albums de cette époque sont apparus lorsque le punk a éclaté et que l’establishment musical a été ébranlé. Aujourd’hui, ils sonnent plus dans l’air du temps que jamais. Qui l’aurait pensé à l’époque ?
Sur « CANYONS », Young Gun Silver Fox l’a fait monter à onze. Ils ne sont rien d’autre que des « KIDS » qui naviguent sur la voie rapide, totalement au-dessus à la recherche de la « DREAM WOMAN», atterrissant à Tokyo pris dans une «LONG DISTANCE LOVE AFFAIR», imaginant le thème d’une série télévisée perdue des années 70 avec «DANNY JAMAICA», étant du côté gagnant dans un «PRIVATE PARADISE», devenant profond et émouvant dans «THINGS WE LEFT UNSAID» et se demandant comment diffuser «ALL THIS LOVE». Leurs lignes de basse, couches sonores, arrangements de cuivres et voix d’harmonie sont impeccables. Tout s’intègre parfaitement. Juste comme ça. « WHO NEEDS WORDS » quand tout est clair comme du cristal ? N’est-ce pas ?
Les « CANYONS », après tout, sont des lieux magiques d’une rare beauté.