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Gravenhurst

THE WESTERN LANDS

Gravenhurst

“Talbot has upped the game for all others” NME

 “Breathtaking in all senses” Q Magazine

 

Gravenhurst est né d’une tragédie. Mon groupe de l’époque, Assembly, n’a pas su surmonter la mort – dans un accident de voiture – de mon bassiste et ami Luke Gale. Le groupe a splitté, mais je continuais de composer.

J’ai commencé la guitare à douze ans, en écoutant Paul Simon ou Johnny Marr. Plus tard, je me suis intéressé aux drogues, au surréalisme, à la culture underground de William Burroughs, Philip K. Dick ou J.G. Ballard. Sous influence, j’inventais des paroles aux symboles suggestifs, pleines d’ambiguïtés. Je voulais que les auditeurs puissent se faire leur propre idée. Je n’ai pas de réponse à donner.

Un jour de 1995, je suis tombé sur les disques d’une bande de groupes – tous de Bristol – : Flying Saucer Attack, Third Eye Foundation, Crescent et Movietone. Cette musique, enregistrée avec les moyens du bord, était libératrice. Une véritable épiphanie lo-fi. J’ai déménagé à Bristol en 1996 pour y suivre des études de philo. J’y habite encore.

En 2001, j’ai monté avec quelques amis un minuscule label, Silent Age Records. On a publié le premier disque de Gravenhurst, « Internal Travels », avec l’aide des américains de Red Square, ainsi que celle de Mobstar, le label de la légende pop lo-fi bristolienne Beatnik Filmstar. Les deux premiers disques de Gravenhurst étaient paisibles par nécessité ; j’enregistrais dans ma chambre avec un huit pistes et quelques guitares. C’est donc mon côté Simon and Garfunkel qui ressortait avant tout.

Après une première sortie confidentielle, le deuxième disque de Gravenhurst, « Flashlight Seasons », s’est vu offrir une sortie mondiale par Warp Records en avril 2004. A mon premier rendez-vous avec Warp, on m’a demandé quelle direction Gravenhurst allait prendre. « Bruyante », ai-je répondu, et l’EP « Black Holes In The Sand » est sorti en novembre 2004. J’agrémentais les chansons de larsens déchirants et d’orgues distordus. Je collaborais avec mes amis de Black Forest/Black Sea, un groupe d’acid folk de Providence. Comme Like Flying Saucer Attack ou My Bloody Valentine, je voulais manipuler des sources acoustiques et en faire des sons d’un autre monde.

Je ne sais plus quand a eu lieu ma première collaboration avec le légendaire batteur Dave Collingwood, mais son style et sa technique si particuliers ont largement influencé « Fires In Distant Buildings », qui est sorti en octobre 2005. Nous étions désormais plus proches de My Bloody Valentine, Slint ou le Velvet Underground. La chanson «  The Velvet Cell » a même fait danser les kids sur les dancefloors français, m’a-t-on dit. On a également noyé « See My Friends » des Kinks dans un océan de merde sonique de dix minutes.

« The Western Land » est le quatrième album de Gravenhurst. C’est un monde onirique, le décor d’étreintes amoureuses mais aussi l’endroit parfait pour déposer des cadavres. Comme tout bon disque de pop, il y a des chansons d’amour, des chansons revanchardes et des chansons pleines d’une putain de rage aveugle.

 

www.gravenhurstmusic.com

www.myspace.com/gravenhurst

www.warprecords.com

www.myspace.com/warprecords